Famille originaire de Trigance installée à Solliès à la fin du XVIIe, les JEAN entrent dans l’histoire de La Castille avec Pierre JEAN qui acquit le domaine en 1716 de Louis-Palamède de FORBIN, seigneur de Solliès.
En 1703, Pierre JEAN avait épousé Magdeleine PEIX qui lui donna quatre enfants dont seul l’aîné Victor lui survécut.
Procureur – une sorte d’avoué – à Marseille, Pierre JEAN ne résidait pas régulièrement à La Castille mais y avait notamment installé son père Joseph. Qualifié alors de bourgeois, celui-ci avait été par le passé notaire à Trigance. Un des frères de Pierre, Jean JEAN était entré dans les ordres à Viviers : Pierre lui avait constitué un patrimoine ecclésiastique sur une part des terres de La Garréjade et Jean résidait à la Castille avec son père à la mort de Pierre en 1730.
En 1725, Pierre JEAN émancipe son fils Victor afin de lui permettre de fonder un établissement de commerce avec le Levant. Cinq ans plus tard, l’inventaire après décès de Pierre montre sa situation confortable à Marseille, reposant apparemment davantage sur une activité de négociant que de procureur. Aurait-il abandonné son ancien office pour s’associer à son fils dans le négoce ? Quoi qu’il en soit, La Castille ne constituant pas le centre des intérêts de Victor, celui-ci vendit en 1734 le domaine aux enchères qui furent remportées par Jean-Louis de SELLE, Trésorier de la Marine à Toulon.
Aussi courte qu’ait été le passage de la Castille dans le patrimoine des JEAN, on doit attribuer à cette famille, si ce n’est le creusement originel de la cave, au moins le couronnement de celle-ci par l’ajout de ses voutes emblématiques.
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