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Vitalité de l’Enseignement catholique libre en 1935

La Vitalité de notre Enseignement Libre

On ne dira jamais assez les difficultés que rencontre en France l’enseignement libre, difficultés matérielles, difficultés nées de l’ostracisme de l’Etat et des taquineries de I’Administration ; mais on ne dira jamais assez non plus les héroïsmes qui le défendent et le font vivre. L’enseignement libre demeure, quoi que l’on ait pu craindre, plein de vitalité. C’est ce que, dans son rapport à l’Assemblée générale de la Société générale d’Education et d’Enseignement, le 15 mai 1935, M. Delom de Mézerac a tenu à mettre en lumière. Nos lecteurs seront heureux de trouver ici un passage de son rapport : Malgré les difficultés et en dépit de bien des menaces, nous envisageons avec confiance l’avenir de notre Enseignement libre catholique. Ne laissez pas dire qu’il recule et qu’il s’étiole. Les statistiques nous révèlent au contraire qu’il progresse. Il y a cinq ou six ans, nous comptions dans nos écoles 824.000 enfants ; aujourd’hui le nombre de leurs élèves dépasse 927.000. Si nous y ajoutons les élèves de nos collèges, près de 180.000, les élèves des Universités Catholiques, nous arrivons à un total qui dépasse onze cent mille. Pour assurer l’éducation de ces 1.100.000 enfants et
adolescents, les catholiques de France font un effort prodigieux qui jamais en aucun pays n’a été réalisé : on a calculé qu’ils dépensent en moyenne 500millions par an. Mais vraiment l’Etat est bien ingrat ! Si ces enfants étaient à sa charge, combien cela lui coûterait-il ? ou plutôt combien, nous contribuables, aurions-nous à dépenser ? Le ministre de l’Instruction publique, dans une réponse au Journal Officiel du 22 juillet 1927, a reconnu que l’instruction d’un enfant à l’école primaire coûte annuellement un billet de mille francs. Ce serait donc au bas mot, pour le budget de la France, une surcharge de : un milliard deux cent millions !

Ces chiffres doivent dessiller les yeux des plus aveugles. Un jour viendra où l’Etat comprendra qu’il ne doit pas traiter l’Enseignement libre en ennemi ; un jour viendra où cet Enseignement libre obtiendra, dans les cadres de l’Education Nationale, la place qui lui est due.

Source : Semaine Religieuse 1935, n° 39, 28 septembre, p. 582-583

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